Saison
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Au matin, à l’heure des heures grises, s’élèvent dans le ciel
De lumineuses idées aux accents de Provence
Sulfureuses comme les chansons enivrantes d’une danse
Où des corps à corps émus s’accordent au pluriel
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Autant de phrases sans équivoque s’enchaînent la nuit
Et donnent au matin la volonté nécessaire
D’avaler le monde avec le goût d’un dessert
Se sustentant de ses plaisirs avec envie
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Ces jours heureux donnent de la passion aux tristesse
Pour qu’elles s’évaporent en fumerolles toutes colorées
En donnant les reflets de chaleurs d’un été
Trop vite passé à se plaindre les longues nuits d’ivresses
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Les averses de l’automne prennent place dans les jardins
En arrosant les dernières fleurs de la saison
Adieu. À l’année prochaine en salutations
Seront les ultimes expressions d’un beau matin
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Ne reste plus qu’à laisser fondre la journée d’hiver
Vers la nuit en attendant la prochaine raison
Pour que recommence de surprenantes émotions
Et que les prairies s’habillent d’un long manteau vert
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Yann Pbd – novembre 2021 – ©