Le vent
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Allons, aimons-le aussi, le vent
Avec lui, sourions du gros temps
De longs filaments blancs berceront
De merveilleuses collines en vallons
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Juste avant d’aller nous réfugier
Sous un petit saule pleureur d’été
Craqueront au sommet toutes ses feuilles
Impuissantes, elles vivront un tendre deuil
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Possédés par d’horribles hurlements
Le tronc s’agrippe à nos tremblements
Aussi vain et stupide que terrible
Mais de très loin, reviens le paisible
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L’aventurier, d’une mer égarée
Lui aussi, navigue d’un air saoulé
Dans ses cales, une cargaison de rhum
Préfigure du prochain maelström
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YPbd_août2018 #Poème_©
Écris sous une tourmente de Beethoven.