Hiver
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Salué de ton interminable longueur
Tu invites l’hiver et sa rude froideur
L’automne se chasse dans le passé
Le matin vient peu à peu te grignoter
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Du repos mérité de ta belle nuit
S’étire le rai d’une douce endormie
Tous les jours plus lumineuse
Tu t’abstiens d’être malheureuse
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Patiente du prochain solstice
Sereine signature d’un armistice
Qui t’étouffera d’une mort lente
Le printemps glissant sur ta pente
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Vibrante incarnation de l’infini
Ponctué d’inspirations impunies
Surgissant au vingt et un décembre
Propice aux délices du gingembre.
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