Vapeurs
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Des vapeurs rouges d’l’enfer, j’écris des poèmes bleus
Ici, rien ne bouge sauf la flamme d’un valeureux
Brûlant ses joies trucidées d’un touchant passé
Souvenir d’une mélodie jamais effacée
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J’affranchis vers leur destination ces humbles vers
Rangé par ordre de bataille comme des militaires
S’armant de mots puissants aux sanglots épuisants
De pourpres braises éructant d’un volcan larmoyant
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Jetant les étoiles au firmament d’un ciel noir
En longs filaments blancs éblouissant vos soirs
Pilonnage canonisant la terre de symboles
Où crèvent les nuages gris au ciel d’une parabole
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L’ocre des pigments délavés lacère l’atmosphère
D’honorables prières galvaudant vos sanctuaires
Où d’infects charniers glauques érigent vos joyeuses peurs
Sombres tourments s’évaporant d’un chaudron d’horreurs
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Les terreurs de la guerre inondent les cimetières
De fleurs écarlates couvrant de honte nos repaires
Là reposent de gloire les traîtrises d’une basse élite
Des pêchers condamnables culminants au zénith
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Sous la vieille rouille des tombales végète la paix
Jugé coupable de compassion par les versets
En genèse des souffrances infligées par les armes
Mutilant l’espoir de voir cette couleur du parme
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Ornant l’essence des larmes au reflet arc-en-ciel
Se voûtent les étoiles d’un soleil providentiel
Venu t’avertir de plusieurs joies à venir
Sitôt franchies les portes closes de tes pieux désirs
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Bats en toi un cœur suffisant à nos amours
Éphémère Fiançailles au tambour d’une belle-de-jour
Rythmant d’impassibles grondements d’éternité
Impatients de t’enseigner l’art divin d’aimer
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Y@nn Pbd_nov18_©